À l’école de type traditionnel [I2], l’exigence de la programmation n’était pas tellement ressentie parce que l’activité n’était pas faite par les élèves, mais par les enseignants. Il suffisait que l’enseignant « prépare » le cours, en approfondint les contenus et tout au plus l’articulation de l’exposition.
Aujourd’hui les choses ont fondamentalement changé: l’attention s’est focalisée sur l’élève qui est le sujet réel actif des cours, tandis que l’enseignant occupe un rôle de médiateur et support pendant les activités précédemment organisées et structurées avec un soin particulier de la croissance formative de l’étudiant.
L’activité programmatrice se réalise en effet dans la prédisposition des unités didactiques [E1], c’est-à-dire des parcours didactiques à travers lesquels les élèves parviennent à l’obtention des objectifs formatifs.
Parfois, au lieu de parler d’unité didactique on parle d’unité d'apprentissage [I2] [I3] [I4], même si la signification réel de cette dernière n’est pas exactement la même d’unité didactique. Dans ce contexte nous ne pouvons pas nous prolonger trop en expliquant les différences qu’il y a parmi les deux définitions, donc on utilisera les deux comme s’elles étaient équivalentes.
On peut donc définir une unité didactique comme une « fraction » de matière scolaire.
En général, une unité didactique:
1. part d’une analyse de la situation, c’est-à-dire des capacités effectives et des exigences d’apprentissage des élèves;
2. précise les objectifs, c’est-à-dire les attitudes et les connaissances qui les élèves doivent poursuivre. Il est nécessaire que dans la prédisposition des unités didactiques soient explicités pas à pas à la fois les objectifs disciplinaires spécifiques, que les objectifs formatifs concernant la formation globale de la personnalité de l’étudiant;
3. délimite les parcours et les procédures les plus indiquées, c’est-à-dire les modalités concrètes des activités qui, selon un parcors didactique essentiellement fondé sur la recherche, les élèves sont appelés à développer, collectivement, en groupe ou individuellement.
4. établit les critères et les instruments d’évaluation des résultats obtenus, en considérant l’évaluation comme un instrument pour le contrôle continu de la programmation [I2] [I3], c’est-à-dire pour introduire à temps ces modifications ou intégrations qui sont les plus convenables.