La prevention du SIDA di Veronique Malric - veroperotti@hotmail.com (traduzione del percorso di Manuela Letizia, manuela.letizia@libero.it)

Le vaccin italien Tat

Le vaccin italien Tat a été étudié par l’équipe du laboratoire de virologie de l’Institut Supérieure de la Santé dirigé par le docteur Barbara Ensoli. Il est basé sur l’utilisation de la protéine Tat régulatrice du virus VIH-1, produite de suite après l’entrée du virus dans les cellules et [I1].à partir d’études sur les animaux on a observé que la protéine n’a pas d’effets toxiques et qu’elle induit à une réponse immunitaire complète (anti corporelle et cellulaire) capable de bloquer la réplication du virus et donc le développement de la maladie. Le Tat est différent des autres vaccins anti-VIH (qui ont comme cible les protéines structurelles constituant l’enveloppe externe du virus et qui ont comme but d’induire l’immunité stérilisante, c'est-à-dire éviter l’infection). La protéine Tat ne prévient pas l’infection des lymphocytes T mais contrôle de façon précoce la réplication du virus avec comme résultat de contenir la réplication virale et bloquer l’évolution vers la maladie ; la réduction de la charge virale permet de diminuer ainsi la contagion parmi la population. Le Tat en outre, différemment des autres vaccins, n’induit pas une séropositivité, et donc les individus ne seront pas positifs aux tests utilisés pour le diagnostic de l’infection du virus VIH.
Autre avantage, la protéine Tat est la même chez divers sous-types viraux présents parmi la population mondiale, donc le vaccin peut fonctionner dans tous les continents ; ce qui veut dire qu’il peut être administré dans les pays développés, comme dans les pays en voie de développement.

L’étude de cohorte et études pré cliniques

Dans l’étude de cohorte, il a été démontré que chez les individus où il s’est vérifié une réponse immune à la protéine, à la suite d’une infection virale, on observait un risque mineur de progression de la maladie par rapport aux individus privés de la protéine. Ceci voulant dire que la présence d’anticorps contre la protéine Tat est un marqueur de contrôle de la maladie.
Les études pré cliniques ont été exécutées sur des rongeurs (cochons d’Inde) pour vérifier que l’administration du produit n’avait pas entraîné une toxicité, aussi bien que de type aiguë que de type chronique (après administration répétée du vaccin), en utilisant différentes concentrations et voies d’administration. Le vaccin est apparu inoffensif sur tous les rongeurs utilisés, qu’ils soient immuno compétents (et donc incapables de réagir et de développer une réponse immunitaire), ou qu’ils soient « nus »,c'est-à-dire vulnérables, sélectionnés génétiquement dans le but d’ obtenir des systèmes immunes gravement compromis ou pratiquement inexistants. Des rongeurs, on est passé ensuite aux singes qui sont des animaux plus proches de l’homme et sur lesquels ont été faits des tests sur l’inoffensivité, l’immunogénétique et l’efficacité du vaccin. Étant donné n’était pas possible d’ infecter les singes avec le virus du VIH, les chercheurs ont utilisé une chimère, c'est-à-dire un virus mixte composé en partie, du virus VIH et en parti du virus SIV (Simian Immunodeficiency Virus, version du virus qui infecte les singes), en obtenant ainsi un modèle d’étude comparable à celui humain. Les singes ont été soumis à des vaccinations répétées avec la protéine Tat, comme avec l’ADN codifiant pour la protéine et tenus sous contrôle pour les paramètres cliniques, hématologiques et biochimiques. Le vaccin s’est démontré, encore dans ce cas, inoffensif et capable d’induire des réponses immunitaires spécifiques. Par la suite les singes (ceux vaccinés comme ceux non vaccinés) ont été infectés expérimentalement. Que ce soit chez les singes où avait été administré le vaccin, que ce soit ceux vaccinés avec l’ADN codifiant pour le Tat, ils ont été protégés et n’ont pas eu de chute de cellules CD4. Chez les singes infectés, et auxquels n’avait pas été administré le vaccin, la maladie s’est développée.

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Indice percorso Edita
Edurete.org Roberto Trinchero