Il convient dès lors de réaffirmer l’importance du retour au calme et, surtout, de ne le pas confondre avec le petit match ou le jeu qui marque la fin de la séance d’education physique et qui est généralement effectué avec beaucoup d’intensité.

Le stretching et l’étirement [ES1] [ES2] après l’effort permettent au corps de récupérer mieux et plus vite, mais on doit respecter quelques règles de base pour que la phase de récupération active qui suit l’entraînement devienne un facteur supplémentaire de succès, parce-que l’efficacité de l’entraînement est accrue si le sportif accomplit les bons gestes après l’effort. [I1]

Pourquoi des étirements après l’effort? [F1] [ES1] [ES2]

Les étirements après l’effort visent deux objectifs: premièrement, entretenir la souplesse [F1] [F2] [F3] [ES1] [ES2] et la motricité en contrecarrant l’effet de schémas moteurs [F1] répétés constamment; deuxièmement, faciliter la transition entre la phase de sollicitation intense du corps et celle de récupération pour améliorer cette dernière [E1] [ES1] .

Du point de vue physiologique [E1] [ES1] ,

un entraînement de force [F1] , de vitesse [F1] et de rapidité, à long terme, augmente considérablement le tonus musculaire [F1] [F2] et augmente la tendance de la musculature à se raccourcir.

Par exemple, après un unique entraînement de la force, la capacité d'allongement du muscle qui est entraîné diminue du 5 au 13%. Cette diminution se maintient jusqu'à 48 heures après la fin de l'entraînement. Si, par contre, l'entraînement est conclu avec du étirement, exécuté correctement, on produit une amélioration de la capacité d'allongement [F1] qui dure même 48 heures.

Un abaissement du tonus musculaire n'améliore pas, donc, seulement la mobilité, mais met aussi le muscle en conditions de se régénérer mieux après l’effort. Donc, on ne doit pas terminer un entraînement en négligeant le retour au calme par des exercices pour l’étirement ou du stretching.