Athlétisme. Retour au calme et stretching di Pagliero Liliana Francesca

STRETCHING : PHYSIOLOGIE ET TECHNIQUE

Qu’est-ce que dit la physiologie [E1] [I1] [I2] [I3]

Aux extrémités des nerfs d'articulations, des muscles et des tendons il y a plusieurs types de propriocepteurs [F1] [F2] [F3] [ES1] [I1] [I2] [I3] :

1) dans les muscles, les fuseaux neuromusculaires [I1] [I2] , sensibles aux variations de longueur du muscle;

2) dans les tendons, les récepteurs tendineux de Golgi [E1] [I1] , sensibles surtout aux variations de longueur du tendon, et les corpuscules de Pacini [E1] [E2] , sensibles aux variations du tension, du pression et aux stimuli vibratoires.

Pour le stretching [I1] , les plus importants à considérer ils sont les fuseaux neuromusculaires, parce que ils sont responsables du réflexe myotatique d’étirement [F1] [F2] [E1] [ES1] [I1] [I2] [I3] .

Lorsque un muscle est allongé au-delà d’un marge considéré «dangereux», le fuseau neuromusculaire active un réflexe qui provoque la contraction du muscle même: c’est le réflexe myotatique d’étirement, qui a la fonction de s’opposer à l’excessif allongement du muscle et donc d’éviter des possibles blessures. Un exercice d’étirement rapide et intense provoque un effet contraire, parce que le muscle ne s’étire pas, mais il se contracte on se raccourcissant. En maintenant le muscle en position allongée les fuseaux neuromusculaires s’adaptent à la nouvelle longueur et le réflexe myotatique réduit progressivement son action.

Qu’est-ce que dit la méthodologie

Pour ces raisons le stretching [F1] [E1] [E2] [ML1] il prévoit une première phase d’étirement, jusqu’à un limite qui ne donne pas douleur ou gêne, à maintenir pour environ 10 secondes; en suivant l’inhibition du réflexe myotatique il permet d’augmenter l’étirement et donc d’augmenter réellement l’élasticité musculaire.

Pendant l’étirement c’est très important maintenir décontractée la musculature pas directement intéressée au mouvement.

Pour un étirement efficace il est aussi important le contrôle de la respiration, parce qu’il aide la relâchement et le flux sanguin dans tout le corps. La respiration doit être lente et contrôlée, en inspirant lentement avec le nez, en retenant la respiration, et ensuite en expirant lentement. Il est mieux d’effectuer l’inspiration pendant la phase d’étirement et l’expiration pendant la phase statique.

Le méthode « ANDERSON »

La technique [I1] [I2] la plus connue et pratiquée est celle codifiée du américain Bob Anderson [F1] [E1] aux ans '70. Cette technique prévoit 3 phases:

1. Phase de la tension facile: c’est la phase dans laquelle on recherche une première tension d'étirement, à maintenir pour 10 secondes

2. Phase de la tension de développement: de la position de la phase précédente, sans ressorts et sans retourner à la position initiale, après que la tension facile est diminuée, on augmente en mode graduelle l'étirement et on maintient la nouvelle position pour autres 15 – 20 secondes

3. Phase de relâchement: à la fin de la seconde phase on quitte l'étirement et, lentement, on retourne à la position de départ.

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Edurete.org Roberto Trinchero