Le XVIIe siècle : des savants à la recherche de vérités solides
Sous l’impulsion des hommes de la Renaissance [F1] [E1] [I1] [ES1], qui avaient entrepris l’observation raisonnée des phénomènes de la nature, les hommes du XVIIe siècle ont osé mettre en doute le système de règles, jusque-là universellement accepté, pour expliquer le fonctionnement du monde : la foi en Dieu et la théologie [F1] [E1] [I1] [ES1] ne sont plus considérées comme exhaustives pour expliquer l’univers.
Le XVIIe siècle nous présente donc des savants à la recherche de vérités solides, dont le plus important est René Descartes [F1] [E1] [I1] [ES1] qui, passionné pour toutes les sciences, se consacre à l’anatomie et cherche de reconstruire la mécanique du corps humain. Il réfléchit aussi sur la recherche scientifique en proposant une méthode modèle (la méthode cartésienne [F1] [E1] [I1] [ES1]) grâce à laquelle le monde doit pouvoir être compris et connu, fuguant progressivement les indécisions et les doutes. Proclamant la valeur universelle de cette méthode qui repose sur des bases mathématiques, il annonce la nouvelle science avec sa précision et son souci de clarté démonstrative.
La passion scientifique de ces temps est une passion purement spéculative ; elle n’implique pas encore des prolongements techniques, ni même l’idée que ces prolongements soient possibles, c’est la passion de connaître pour connaître et non pour agir. Cette passion se répand dans le public bourgeois et noble, entre les femmes, beaucoup de personnes s’intéressent à l’astronomie et se procurent les « lunettes » nécessaires pour scruter le ciel.
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