- LA QUERELLE DES ANCIENS ET DES MODERNES -
Une importante querelle partage en deux clans les milieux littéraires à la fin de XVII siècle.
La question est de savoir si les Anciens et les civilisations gréco- latines l’emportent sur les Modernes et la Civilisation contemporaine.
On a appelé cette querelle « la Querelle des Anciens et des Modernes ».
Le débat a des partisans célèbres de part et d’autre et chaque camp avances des arguments convaincants.
Du côté des Anciens, on trouve les écrivains classiques : Boileau, La Fontaine, La Bruyère, Fénelon.
Ils proposent exclusivement les modèles de l’Antiquité.
Le Moderne, au contraire, dénoncent les faiblesses des Anciens et vantent la supériorité du règne de Louis XIV parvenu, affirme Charles Perrault[I1], [F 1], [Es1], [E1]au sommet de la perfection.
Après un long et passionné débat, l’avantage revient aux Modernes : c’est la porte ouverte au XVIII siècle.
En 1714, à l’aube du siècle des Lumières[F 1], [I1], [Es1] [E1] de la tolérance, le vieux Fénelon tente la conciliation dans la lettre à l’Académie :
« Je n’ai garde de vouloir juger ; je propose seulement aux hommes de ne mépriser point ceux que tant de siècles ont admiré. Je ne vante point les anciens comme modèles sans imperfection ; je ne veux point ôter à personne l’espérance de le vaincre, je souhaite au contraire voir les Modernes victorieux par l’étude des Anciens mêmes qu’ils auront vaincus».
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