La vita e le opere di Jean De Lafontaine di Maria Cristina Desole (cristina.desole@gmail.com), Sara Balma (sarabalma@libero.it)

- LA VIE ET LES OEUVRES (I PARTIE)-

De souche bourgeoise et provinciale, Jean de La Fontaine est né en 1621 à Château-Thierry [F1] [I1] [Es1] [E1] ( en Champagne). Au collège de Château-Thierry il apprend le latin et peut- etre un peu de grec. A 20 ans il se croit la vocation ecclésiastique, mais il quitte bientôt la théologie pour le droit et reçoit le titre d'avocat au Parlement.En 1647 il épouse Marie Héricart, parente éloigné de Racine [I1][Es1] [E1] [F1]

Il a 26 ans, elle en a 14 et lui apporte une belle dot. Mais leur union ne fut pas heureuse. Sa jeune femme, précieuse [F1] [E1] [Es1] de province, grande lectrice de romans, n'avait rien d'une femme d'intérieure. Quant à La Fontaine, distrait et bon vivant, il était trop amateur d'aventures galantes qu'il ne parvint même pas à s'intéresser à son fils, né en 1653. Des difficultés d'argent ajoutèrent à la désunion du ménage. En 1658, La Fontaine se fixe à Paris et , progressivement, sans scandale, les deux époux vont s'éloigner l'un de l'autre.

Au cercle littéraire des Chevaliers de la Table Ronde La Fontaine admire les odes « héroiques » de Malherbe et s'inspire des grâces de Voiture. Il se nourrit de Rabelais [E1], [I1], [Es1],[E1], de Marot, de Boccace, qu'il imitera dans ses Contes. Il a un faible pour les romans précieux. Mais surtout il il étudie Homère et Platon, Horace, Virgile et Ovide. Sa première ɶuvre imprimée était une adaptation en vers de l'Eunuque de Terence. (1654). Ainsi jusqu'à l' âge de 37 ans où il se fixe à Paris La Fontaine n'est encore qu'un inconnu. Il connaȋt le milieu bourgeois, les petits gens, la vie rustique. Il a le goût de la campagne et de la vraie nature , grâce à sa charge de maȋtre des eaux et forêts qu'il exerce depuis 1652.

Vers 1657 il est présenté par son oncle Jannart au surintendant Fouquet, rival de Colbert et protecteur des arts. Le poème d'Adonis (1658) lui vaut une pension et lui permet de figurer parmis les protégés du surintendant: M.lle de Scudéry, Scarron, Charles Perrault[I1], [F 1], [Es1], [E1],Corneille, Molière. Il connaȋt, à la cour de Vaux, M.me de Sévigné et il se lie avec Racine. Il admire aussi Molière. Tout à coup , sur l'ordre de Louis XIV, Fouquet est arrêté, pour ne jamais recouvrer sa liberté. Courageusement , malgré l'hostilité de Colbert, le poète sollicite l'indulgence du roi dans L'Ode au Roi pour M. Fouquet (1663) où l'on entend l'accent d'une amitié profonde et sincère. Les séjours à Vaux ont élargie son expérience: après la bourgeoisie provinciale, il a connu les grands seigneurs, les financiers, les magistrats; il s'est lié avec les grands artistes contemporains. Encouragé par ses succés poétiques, il cherche des nouveaux protecteurs, chose normale à l'époque pour un poète sans fortune. Ses succés vont lui ouvrir les salons les plus brillants; ceux de M.me de la Fayette, (où il rencontre La Rochefoucault), de M.me de Sévigné, de M.me de la Sablière. Il devient familier de la jeune duchesse Marie-Anne Mancini, nièce de Mazarin, qui raffole de ses contes et restera sa protectrice et son amie pendant trente ans. Coup sur coup, de décembre 1664, à janvier 1665, à janvier 1666, La Fontaine pubblie des recueils de Contes et Nouvelles en vers tirés de Boccace et de l'Arioste. A l'âge de 47 ans il pubblie le Premier Recueil de ces Fables qui le rendront immortel.(1668). Reçu dans les salons, protégé des grands, il est même honoré d'une audience à Versailles pour présenter à Louis XIV ses Amours de Psyché et Cupidon (1669): l'hostilité du roi, attribuée aux Contes n'était donc pas aussi vive qu'on l'a dit. Tout en rédigeant de nouvelles fables il multiplie les œuvres de circonstance pour se ménager les faveurs. Il tente sa voie dans tous les genres. En 1675, il revient aux Contes (quatrième partie), pubbliés clandestinement avec un succés toujours croissant.Après une Ode pour la paix il écrit le poème didactique du Quinquina et revient à la poésie dramatique (Astrée,1691). Mais la grande œuvre de cette période ce sont encore les Fables, l'admirable Second Recueil (1678-1679. Il voulut être académicien. Mais Louis XIV ne donna pas aussitôt son agrément: le poète dut multiplier les éloges du roi et même de Colbert, promettre de ne plus écrire des contes et attendre l'élection de Boileau pour être enfin admis(1684). Lors de sa réception, il honora sa protectrice en prononçant le Discours à M.me de la Sablière . Il exerça serieusemnet ses fonctions. Il combattit Furetière, dont le projet de dictionnaire attendait aux droits de l'Académie [F1], [I1], [E1], [Es 1].

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