Considérant que les droits de l’homme
sont intrinsèques et absolument nécessaires pour vivre comme des êtres humains,
leur négation susciterait, inquiétude sur le plan individuel, et instabilité au
niveau socio-politique. Cette état de fait pourrait engendrer de terribles
épisodes de violence. Il est impossible de se préoccuper des droits des autres
si l’on n’est pas en mesure de définir les limites de ses propres droits. En ce
cas, on abandonne les sentiments de confiance et de tolérance qui nous font
reconnaître notre être, avant toute personne. Il ne faut pas oublier, en outre,
l’hypocrisie et les sermons, qui naissent quand les leçons théoriques ne sont
pas accompagnées par de actions concrètes et de négociation avec les étudiants
à propos des règles et des responsabilités de la classe. Avec une insuffisante
ou inexistante éducation aux droits de l’homme, on tombe sur une forme de
discrimination, qui ne nous permet pas de distinguer entre différences
importantes et marginales. En chaque groupe il existe des diversités qui ne
doivent pas être à l’origine d’une échelle hiérarchique parce qu’on sait que
les individus sont tous égaux, mais pas identiques.
Pour cette raison il est fondamental qu’aussi à
l’école “l’éducation aux droits de l’homme fournisse, grâce à sa fonction
d’empowerment, la contribution plus cruciale, résistante et de longue durée
pour la prévention aux violations des droits mêmes et constitue le meilleur
investissement pour conquérir une société juste, humaine et pacifique”[3].
La partie restante du parcours est structurée en
Unités Didactiques, sur la base de la méthodologie de l’apprentissage qui
passe à travers l’expérience et qui se partage en cinq phases illustrées
dans le schéma suivant:
Cette approche permet aux étudiants d’être tout à
fait conscients de l’étude et de l’application pratique des droits de l’homme
dans un milieu “protégé” et dans un domaine spécifique.