La définition du mot droit, qu’on trouve dans un dictionnaire courant, est
“…l’ensemble des normes de lois qui règlent les rapports sociaux d’une
communauté et qui sont considérées par ses membres valides et correspondants à
des exigences réelles…”. Pour droits de
l’homme on entend, au contraire, “…ceux qui sont reconnus par
notre culture (plutôt que par des codes spécifiques) comme propres de chaque
être humain et considérés à la base de chaque cohabitation moderne...”.
Au delà de la définition juridique, en face de la
question “que sont les droits de l’homme ?”,
on peut leur attribuer une série des caractéristiques, qui les définissent
comme fondamentaux, indivisibles, inaliénables, imprescriptibles.
A une première lecture ils peuvent apparaître de conceptions
complexes, en réalité, cela signifie, simplement, que les droits de l’homme
sont un besoin vital de l’individu, qui est considéré à son tour le sujet
originaire de chaque système.
Une phrase digne d’attention qui, selon moi, résume
en peu de mots une signification profonde, est “les droits de l’homme sont ce
qu’ils poussent à faire”.On pointe l’attention
sur un savoir pratique, c’est-à-dire sur la nécessité d’agir pour rendre les
individus capables de défendre ses propres droits et ceux d’autrui, en
reconnaissant l’autre, avant tout comme personne, donc comme valeur et ensuite
comme être différent de nous. On doit se focaliser sur le respect de la
diversité.
Les droits de l’homme sont intrinsèques à chaque
individu et ils peuvent vanter des revendications morales abstraction faite de
la loi, qui néanmoins devient fondamentale pour la force légale qu’elle leur
donne.
Singh les définit comme expressions de valeur,
qui prennent naissance de l’humanité même des êtres humains : un fait naturel
qui ne peut pas être remis en cause.
L’ensemble des droits de l’homme, puisqu’il
constitue un instrument universel, est une prérogative inaliénable de tous les
hommes, et n’a pas besoin de posséder d’autres qualités pour acquérir un propre
statut.