Le mot impérialisme devint populaire à partir d’une étude écrite en 1902 par l’économiste anglais J.A. Hobson, au titre: “Imperialism”.
Il détermine une phase économique qui eut lieu à cheval entre le dixneuvième siècle et la première moitié du vingtième, période qui vit une impétueuse croissance démographique et industrielle de l’ Europe; période où la capacité de production des principaux états européens dépasse graduellement la capacité des consommations, ce qui rend nécessaire soit la recherche de nouveaux débouchés plus étendus pour les marchandises et les capitaux, soit la recherche de ressources de matières premières à des coûts contenus, pour soutenir la production en augmentation.
L’élément économique-industriel s'associe, si l’on veut déterminer les poussées basilaires à la course coloniale, à une vigoureuse tendance émulative vis-à-vis de la Grande-Bretagne; l’extension de son empire étant vue comme la cause déterminante du succès économique dont elle jouit : de là la convinction qu'une politique de puissance nationale ne pourrait pas faire abstraction de l’acquisition d'un empire colonial.
Et pourtant cela ne peut pas totalement expliquer le niveau d’ impétuosité atteint par les états européens au moment où ils se jetèrent, à la deuxième moitié du dixneuvième siècle, dans la course à l’acaparrement des territoires africains. Au début de la course coloniale, l’Afrique représente une importance reduite pour les investisseurs et les marchands européens, par rapport à ce que représentait pour les mêmes l’Amérique, le Nouveau Monde.
On ne doit pas oublier, en outre, qu'il y avait une connaissance plutôt approximative de la qualité et de l'emplacement géographique des ressources africaines. En effet. on verra bien que l’élément déchaînant ce partage du territoire africain fut la convinction que les intérêts européens en Afrique étaient devenus avec le temps entièrement incompatibles avec les caractéristiques de l ‘organisation politique et économique indigène.
Les conquêtes
Avant la conquête européenne, c’est l’arabe, la première importante présence extérieure en Afrique commencée par la conquête de l’ Egypte de la part des arabes en 639 et terminée peu moins qu'un siècle après par la conquête presque totale de la région septentrionale du continent, du Maroc actuel à la péninsule du Sinaï.
Le début de la présence européenne en Afrique remonte à 1415. C’est alors que les portugais soustraient aux marocains le port de Ceuta, l'avant-poste pour l’exploration des côtes africaines sur l’ Atlantique, en alternative aux routes vers l’Asia qui transitaient par la Méditerranée et aux routes de la soie. Pendant un siècle environ, la présence européenne dans le continent africain coïncide avec la présence portugaise.
La découverte du Nouveau Monde en 1492 produit des conséquences considérables sur la dynamique de la présence européenne en Afrique : en effet elle pose les prémisses de la lucrative traite des esclaves africains dans les Amériques, phénomène qui recevra une forte impulsion par la consolidation de la présence britannique dans le Nord de l’Amérique, à partir du XVII siècle.
Le Portugal n'a presque pas de rivaux dans commerce africain ( jusqu’à l’abolition de l’esclavage il fera de la traite transatlantique des esclaves son activité principale) et cela jusqu'à 1580, l'année où les marchands hollandais, qui disposent de bateaux et de techniques de navigation meilleures, feront leur apparition dans le continent africain.
A la première moitié du XVII siècle la Compagnie delle Indes Orientales anéantit la puissance portugaise sur l’ Océan Indien et le même se produit pour oeuvre de la Compagnie des Indes Occidentales sur l’océan Atlantique, ce qui pose fin au monopole commercial portugais qui ne gardera en Afrique que l’Angola et le Mozambique.
Cela facilite en outre l ‘établissement de compagnies commerciales anglaises , dans la Côte d’Or et françaises, au Sénégal et au Gambia. La volonté de s'adjuger le contrôle du marché africain joue un rôle important dans les guerres qui vont contreposer ces puissances au cours du XVII et du XVIII siècle.
Le commerce triangulaire
Ces siècles coïncident avec un fort accroissement de la demande d'esclaves de la part des colonies britanniques dans les Amériques, demande qui, au cours de peu de décennies, va surclasser la demande européenne.
Pendant tout le XVIII siècle, l ‘ Atlantique sera traversé par des vaisseaux européens qui couvrent les routes du soi-disant commerce triangulaire.
Le circuit voit les bateaux européens faire route vers les côtes africaines occidentales, dans le trait compris entre Sénégal et Congo, où ils chargent des esclaves, pour ensuite appareiller vers les Caraïbes. Ici les esclaves sont vendus (pour le marché sud-américain d'abord et ensuite en mesure de plus en plus croissante pour les colonies britanniques du sud) et les profits sont réinvestis dans l’achat de produits locaux ; ceux-ci, arrimés dans les mêmes bateaux, sont reportés en Europe et vendus, pour en recommencer ensuite le parcours.
Le système se fonde sur l'échange de trois biens principaux : le sucre, le rhum et les esclaves. Les distillateurs européens produisent le rhum avec le sucre des Caraïbes. Les bateaux négriers européens, arrivés sur les côtes de l’ Afrique, échangent le rhum avec les esclaves; ceux-ci, à leur tour, échangés dans les Amériques avec le sucre caraïbique et avec le coton des colonies britanniques, coton qui va ensuite réapprovisionner l’industrie textile européenne , principalement anglaise.
Le taux démographique de la traite des esclaves sur le continent africain reste encore controversé. Les estimes les plus dignes de foi évaluent environ 10-12 millions le nombre d'esclaves qui laissent l’Afrique entre le XV et XIX siècle. C’est aussi controversé le taux de la dynamique démographique africaine : on estime pourtant que, en absence de cette hémorragie, en 1850 les continent africain aurait compté 50 millions d'habitants au lieu des 25 effectifs.
Le commerce triangulaire 2
Vers la moitié du dixneuvième siècle, dans une bonne partie des états européens la croissante aversion à l’esclavage, dévéloppée au cours du siècle précédent, assume les traits d'une condamnation morale généralisée. Dès 1770 l’eclavage fut supprimé dans les territoires métropolitains de Grande-Bretagne, de Portugal et de France ; il est officiellement aboli dans les colonies aussi, dans les françaises en 1794, dans les britanniques en 1833 et aux Etats Unis en 1863 ; en 1888, enfin, le Brésil, le dernier, en décréta l’abolition.
La fin de l’esclavage et la soudaine substitution de la traite des esclaves avec le commerce légitime, modifie radicalement la situation géopolitique. L’épuisement de la traite prive en effet les monarchies africaines d'une importante, même si non vitale, source de revenu.
Au même temps les autorités africaines se révèlent incapables de rendre leurs systèmes politiques économiques et fiscaux fonctionnels à la nouvelle demande de productions d'exportation, qui souvent sont confiées à des petits producteurs incapables de faire front à la demande extérieure.
L’Europe demande de nouveaux produits ( qu’on pense à la production de cacahouètes au Sénégal ), routes, chemins de fer, produits que les aristocraties africaines ne sont pas en mesure d'offrir. Cela pousse les gouvernements européens, présents en Afrique depuis des siècles à se mobiliser en forces pour la tutelle de leurs intérêts économique- commerciaux, dans une escalation qui portera, en moins de cinquante ans, à la oartition du continent entier.
Le congrès de Berlin
Le congrès de Berlin (1884-85), convoqué par l'Allemagne et par la France représente le triomphe de la politique de la partition. L’acte final de la conférence en 1885 fixe les aquisitions effectuées en Afrique par les états européens, en disciplinant toutefois les modalités que les états européens auraient dû suivre pour agrandir leurs possessions : cela va donner une ultérieure poussée à la colonisation du territoire africain.
À la veille de la première guerre mondiale l’ occupation africaine aurait pu se dire conclue, avec l’ ecception de l’ Éthiopie, conquise par l’ Italie en 1936.
Les différences entre France et Grande-Bretagne, les deux principales puissances colonisatrices, sont considérables en termes de style de gouvernement des respectives colonies.
- Dans l’empire colonial français, articulé en gros noyaux territoriaux, on a des tentatives d'assimilation des colonisés, à travers l'école en français, le service militaire, l’inclusion des africains dans l’administration etc. A côté, cependant, il ne manque pas des épisodes autoritaires et de répression vis-à-vis des populations locales.
- Les anglais par contre tendent à adopter une attitude plus souple : ils réduisent les frais administratifs, en se confiant pour ça aux chefs indigènes, ne donnent qu’une insuffisante impulsion à l’urbanisation, laissent l’instruction primaire aux missionnaires et ne se posent pas véritablement le problème d’ assimiler les populations locales.
Ces différences joueront un rôle considérable dans les modalités des procès d' indépendance.
Les guerres mondiales
La grande guerre ne produit pas en Afrique de changements territoriaux comparables à ceux des décennies précédentes, à l'exception du démembrement de l’empire colonial allemand entre France et Grande-Bretagne. On créa un système des mandats avec lequel les Société des Nations confie aux puissances victorieuses la gestion des territoires des vaincus. Le principe du mandat cherche à concilier le principe imperialiste de la soumission des peuples consodérés inférieurs avec celui, dit le wilsonien, qui propose l’autodetermination des peuples, en graduant le niveau d'ingérence du mandataire suivant le degré de maturité des populations assujetties.
Les espoirs d'une graduelle disparition des régimes coloniaux sont destinées à rester seulement un rêve. En effet soit dans le premier que dans le le deuxième après- guerre, en Europe , on arrive à examiner comme prioritare la nécessité de réduire les frais considérables liés à la gestion des colonies ; il ne faut pas oublier l’ augmentation des dépenses publiques liées aux conflits. À tout cela, on somme la conscience, mûrie dans les années 30 , que les colonies sont pour les pays conquérants des marchés privilégiés, sur la prosperité desquels on peut relancer les économies nationales. Surtout à ce moment, quand le commerce mondial avait connu une longue période de contraction à cause des conflits et à cause de la grande dépression.
Rappelons- nous que les années 30 avaient été caractérisées par un croissant protectionnisme commercial conséquent à la crise économique internationale.
La partition du Continent
Parmi les puissances européennes qui se contendent le territoire africain, ce sont la France et la Grande-Bretagne qui déroulent un rôle de premier plan. Sur le versant occidental du continent, par exemple, le Colonial Office Anglais décide d'entreprendre la conquête de l'arrière pays de la Côte de l'or, en sousestimant les capacités de résistance des ashantis, neutralisés seulement au début de mille neuf cent, grâce au secours du chemin de fer.
C’est avec une même considérable résistance locale que les français s’affrontent dans leur avancé du Haut Sénégal, le long du Niger. Là à peu, la Grande-Bretagne persuadée de l'importance stratégique de la régiopn, occupe le bas Niger et le Gambia. L'organisation finale du secteur occidental verra la France contrôler un territoire trois fois plus étendu que les possessions britanniques contigues, qui est toutefois en grande partie éloigné des principales routes commerciales, alors que la Grande-Bretagne s'adjuge les zones côtières les plus rentables.
C’est en Afrique occidentale aussi que naissent et s’étendent les colonies fondées par les esclaves libérés, telles que la Sierra Lion, la Gambia, le Gabon et la Liberia.
La Grande-Bretagne est le principal protagoniste de l'expansion coloniale en Afrique, en arrivant à contrôler à fin 1700 la colonie du Cap de Bonne Espérance en Sud Afrique, en laissant à ce moment aux colonis boers le contrôle des territoires de l'arrière-terre.
Toutefois la situation change avec la découverte des riches gisements de diamants. Cette découverte donne le début à une longue série d'accrochages militaires entre des Anglais et les Boers : on aboutira à la guerre anglo- boère de 1889 qui portera les territoires riches en gisements sous le contrôle anglais.
Les procès d'indépendance
Les premières élites africaines qui se sont formées dans les Universités du vieux continent, entament à mettre en discussion la conception enracinée de la supériorité européenne et donc à mettre en discussion la domination coloniale.
Après la deuxième guerres mondiale, l’insertion du droit à l’autodétermination dans la Carte Atlantique, 1941 , ainsi que dans la suivante Carte de l’ ONU (1945) , créèrent de grandes attentes chez un groupe de dirigeants africains (Senghor, Kenyatta, Touré etc.).
Aux débuts, les nationalismes africains ressentent même de l’influence de Gandhi et de la doctrine léniniste, comme forme organisée pour la mobilisation de masse. Deux courants, le panafricanisme, (politique) et la négritude (culturel) vont inspirer le nationalisme africain. Surtout à partir des années 50 une croissante impulsion à la décolonisation arrive des USA et de l’ URSS, tous les deux décidés à éliminer les présences européenne en Afrique, en considération des nouvelles organisations mondiales et de leur réciproque partition du monde.
Dans l’ Afrique subsaharienne, le procès de décolonisation est tardif, maïs rapide. Il commence en 1957 avec l’ indépendance du Ghana (ancien Côte d’ Or), à laquelle suit en 1958 la Guinée française. En 1960 bien 15 états obtiennent leur indépendance, parmi lesquels Nigéria, Congo, Sénégal et Somalie.
Le procès de décolonisation du Congo fut particulièrement ensanglanté, alors que, en 1960 , à la suite de le déclaration d'indépendance, une sanglante guerre civile éclata et la tentative de sécession des riches province minières du Katanga, tentative fomentée par des compagnies d'exploitation belges avec envoi de mercenaires.
Après une longue bataille, soit Angola que Mozambique obtiennent leur indépendance du Portugal; depuis 1975, l’Union sud africaine reste comme le dernier château fort du pouvoir anglais et là, depuis les années cinquante, les régimes de l’apartheid ont durci. De partielles ouvertures se sont produites enfin, dans les années quatre-vingt, alors que le président De Klerk a cherché à atténuer quelques aspects de la ségrégation et a entamé une série de négociations avec le mouvement anti - ségrégationniste, le leader duquel, Nelson Mandela fut élu à la présidence en 1994, dans les premières élections démocratiques du pays.
L'ACTUELLE GÉOGRAPHIE ECONOMIQUE AFRICAINE: Les immenses ressources
Le territoire africain est connu à cause de ses immenses richesses de ressources naturelles. Les puits pétrolifères du nord et du centre Afrique, les ressources minières de tant de pays ont toujours été d'énorme intérêt pas seulement pour les populations locales, mais pour tous ceux qui se sont alternés dans le contrôle des territoires.
Aujourd'hui on assiste de nouveau à une forte compétition internationale pour l’accaparrement des matières premières africaines et des accès aux marchés de débouché. Les ressources énergétiques comme le pétrole sont un des piliers sur lesquels se base la politique étrangère de n'importe quel pays.
Le prix du pétrole brut a augmenté, au cours de l’année passée, jusqu’à des prix très élevés, parce que la demande croît plus rapidamente que l’offre. Chine et Inde sont aujourd'hui des importateurs nets de pétrole et cherchent à s’ en assurer de croissantes quantités, en signant des contrats à long terme avec plusieurs pays.
Les USA importent aujourd'hui environ 15% de leurs besoins énergétiques de l’ Afrique, taux qui devrait croître jusqu'à 20%. Une des meilleures qualités de pétrole brut est produite en Afrique occidentale, d'autre part à des coûts d'extraction très bas.
Les réserves africaines sont toutefois contrôlées par des pays le pis gouvernés au monde. Qu’on pense à l’ Angola, qui vient de sortir d'une guerre civile pluridécennale et encore à l’industrie pétrolifère nigérienne, sabotée par des attentats terroristes et par des séquestrations fréquentes.
Comme ailleurs dans le monde, les aides financières étrangères ne contribuent pas à rendre ces pays plus stables. Toutefois on remarque que la situation va améliorer légèrement quand les gouvernements ne contrôlent pas totalement l’ économie. En Nigeria l'état gère toutes les rafineries de pétrole, alors qu'en Angola il gère le secteur manifacturier presque entièrement.
Chine et Afrique
Aujourd'hui l’Afrique est devenue le nouveau terrain de conquête pour les puissances émergentes. C’est le cas surtout de la Chine, la rapide industrialisation de laquelle stimule la croissance de demande de matières premières. Pékin a assigné à ses entreprises semipubliques la tâche de pénétrer dans les marchés internationaux pour s’en garantir l’accès aux ressources dans la longue période. Cela a porté à la souscription d’ accords avec:
1. la Russie pour le pétrole,
2. l’ Australie pour l’ uranium ,
3. le Brésil pour le fer,
4. le Pérou pour le gaz naturel.
Pour se garantir ces biens, le gouvernement chinois pousse sur des incitations financières, telles que des prêts à bas intérêt, l’ effacement de la dette étrangère ou de grands projets infrastructuraux.
En 2005 les entreprises chinoises ont investi environ 600 millions de dollars en Zimbawe, un des principaux exportateurs de platine. La Chine, en outre, est la principale exportatrice de bois en Libérie et importe environ 50% du pétrole produit en Sudan, en garnissant aussi les installations d'extraction avec ses troupes; elle est en outre en train de financier le projet de construction d'un barrage. Le Sudan, est devenu depuis 1999 producteur de pétrole, grâce à l’intervention chinoise. A la moitié des années soixante-dix on savait déjà que dans le sousol sudanais il y avait du pétrole. Mais pendant des années la guerre civile avait empêché les compagnies étrangères de travailler.
À la moitié des années quatre-vingt-dix un consortium (contrôlés par la plus grande compagnie pétrolifère publique chinoise, la China National Petroleum Corporation Cnpc) a entamé l'exploitation du sousol et a construit un oléoduc de 1.600 Km pour porter le pétrole brut jusqu'aux côtes de la Mer Rouge.
Le fait que les compagnies chinoises ne doivent pas répondre de leurs actions et de leurs éventuelles implications, en situations de guerre et de graves violations des droits humains, à une opinion publique sensible à ces thèmes, a sûrement favori l'étroite collaboration entre Pékin et le Sudan.
Pékin offre en outre des investissements plus étendus face à ce que font les compagnies minières de l’occident , qui se limitent à extraire les matières premières. Les entreprises chinoises offrent assistance et subventions pour la réalisation d'infrastructures. Outre à acquérir du titane en Kenya, la China Bridge Contruction Company a construit des routes aussi en Kenya, pendant une décennie environ.
La Chine est consciente qu'un bon réseau d'infrastructures améliore les capacités d’ exportation d'un pays. C’est pourquoi les entreprises publiques chinoises jouissent de facilitations en cas de financement d’ oeuvres publiques dans les pays africains.
Aujourd'hui on peut dire que le volume des échanges commerciales entre la Chine et le continent africain a quadruplé pendat les dernierères cinq années. Seulement dans les premiers dix mois de 2005 ,en outre les entreprises chinoises ont investi dans les pays africains un total de 175 millions de dollars.
Russie et Afrique
Pendant ces dernières années on a vu un retour de la Russie en Afrique. Ce fait est lié à l’augmentation des intérêts économiques que la grande puissance a envers les ressources économiques africaines, sans compter l’intérêt envers quelques débouchés pour ses exportations.
L'industrie extractive en Afrique est très florissante et regardée avec pas mal d’ appétits par beaucoup de pays industrialisés. Qu’on pense par exemple au déjà cité pétrole, nigérien ou angolais. Les trois plus grands consommateurs de gaz et de pétrole mondiaux, c'est-à-dire USA, Chine et Europe, sont engagés dans l'importation de ces ressources de l'Afrique.
La Russie, par contre, n’a pas beucoup d’intérêt à cette importation, puisqu'elle est un des plus grands producteurs mondiaux de combustibles fossiles.
Alors quel est son intérêt en Afrique ?
Avant tout elle est intéressée à collaborer avec les pays producteurs du monde entier afin d’établir des rapports de collaboration et de politiques de vente et afin d’en tirer des prix cohérents . Le contrôle actionné par la Russie est donc plus subtil : sous forme de collaboration, elle cache la tentative d'influencer les politiques de vente (quantité, prix, acheteurs) des pays africains.
Outre aux combustibles fossiles, Russie et Afrique sont unies dans la production d'autres matières premières très importantes : diamants, platine, uranium (qui devient de plus en plus important comme alternative au pétrole pour la production d'énergie).
Ces dernières ressources peuvent surtout intéresser la Russie pour une éventuelle importation afin de lui faire renforcer sa position dominante dans le marché mondial de l'énergie.
La Russie cherche donc la collaboration des pays africains pour devenir le leader mondial en quatre marchés stratégiquement importants : gaz, platine, diamants et uranium.
En outre il y a des marchés secondaires de matières premières très désirables pour la Russie : aluminium (bauxite), acier, nickel, cuivre, charbon. Et l'Afrique offre en plus des occasions d'expansion pour les producteurs russes. En outre l'Afrique est douée de ressources insuffisantes en Russie, telles que le manganèse (présent en Sudafrique ; et la bauxite, en Guinée et au Congo).
L'Afrique est importante pour la Russie parce que, du point de vue de la compétition internationale, les entreprises extractives russes peuvent se développer seulement à travers les installations africaines. Les entreprises russes réalisent de différents plans d'investissement : le Rusal en février 2006 a acquis la seule installation de fusion de l'aluminium en Nigérie. Au même temps elle est en train d’investir environ 350 millions de dollars pour la reconstruction de la Fria, fabrique d'aluminium en Guinée. La Alrosa, le monopole russe des diamants, détient la moitié de la société de gestion du plus important établissement d'extraction de diamants de l'Angola, avec un volume d'affaires d’environ 400 millions de dollars. Au mois de juillet 2006 la Evarz, un groupe industriel russe, est devenu un des premiers actionnaires de la societé sud-africaine Vanadium Corporation, en s'apprêtant à devenir le leader mondial en extraction et commercialisation du vanadium. Le même se produit pour la societé russe Norislk, en ascension dans le marché mondial du nickel.
Et les exportations russes vers l'Afrique ?
L’ intérêt russe le plus grand est celui de devenir un des plus importants exportateurs de biens et de services technologiquement avancés dans le troisième monde. Cela irait permettre à la Russie de devenir essentiellement monopoliste dans un marché dépourvu de producteurs locaux et peu intéressant pour les autres pays industrialisés. Il y a quelques états africains avec des taux de croissance du PIL de 6-7% annuels. On peut bien espérer que ces taux de croissance portent quelques économies africaines (Angola, Congo, Ghana, Tanzania) à faire le saut de qualité fait par les tigres orientaux (Malaysia, Thailandia).
Et alors la Russie veut se trouver prête à exporter ce que ces pays demandent, soit en termes de biens à haute technologie, soit en termes de défense militaire.
En outre l'Afrique subsaharienne représente un des débouchés parmi les plus prometteurs, même pour l'industrie pharmaceutique et les services et les équipements médicaux.
Inde et Afrique
Comme la Chine, même l'Inde a de hauts besoins de ressources naturelles, surtout de pétrole. Ce pays a trouvé des difficultés à l'importer des pays du moyen orient, étant donné les conflits présents avec le Pakistan musulman.
Actuellement elle importe 16% de ses besoins énergétiques de l'Afrique, principalement de la Nigeria. Delhi n'a pas encore réussi à obtenir les mêmes résultats des chinois, mais il a compris que pour s'accaparer les fournitures c’ est nécessaire que sa stratégie soit plus forte. En 2005 l'Inde a concédé des prêts facilités pour 6 milliards de dollars à des pays africains , en échange de droits pétrolifères d'importation. L'Ongc, une compagnie pétrolifère Indienne, a construit un oléoduc en Sudan à la valeur de 250 millions de dollars pour s'assurer les fournitures de pétrole brut.
Croissance et développement
On a calculé que la consommation moyenne de ressources d'un habitant des Etats Unis résulte pair à celui de 60 habitants de l’Inde, de 160 tanzanais ou de 1100 ruandais. Encore, chaque année les Etats Unis consomment seulement pour l’air conditionné, une quanté d’ énergie électrique similaire à celle qui est utilisée par la totalité de la population chinoise (1,2 milliards d'habitants).
En comparant le haut niveau de bien-être des aires les plus développées de la planète au point de vue économique (Amérique du Nord, Europe occidentale, Japon) et le bas niveau des pays à bas développement économique (Afrique, Amérique du Sud), on se demande pour quelles raisons la richesse est distribuée de façon si différenciée. Pourquoi dans les pays du troisième monde ne réussit –on pas à amorcer ce procès d'accumulation du capital et de croissance, le même qui a permis aux économies occidentales d'obtenir de hauts niveaux de revenu?
Ces problèmes sont affrontés par un domaine spécifique de l’économie, l ‘économie du développement , qui se propose de :
- Expliquer les causes des bas niveaux de revenu par tête dans les économies arriérées ;
- Indiquer des stratégies adressées au dépassement de cette situation de stagnation économique, à fin de réduire les niveaux de pauvreté et d'amorcer le procès de croissance.
L’idée de croissance ne correspond pas exactement à l’idée de développement. Même si dans le langage courant les deux termes sont souvent employés comme synonymes, en économie ils assument une signification différenciée. On parle de croissance lorsque on fait allusion à un accroissement de PIL dans un Pays. On parle au contraire de développement , lorsque il y a un développement relatif du revenu par tête - individuel, dans un Pays, par rapport à celui des autres Pays, avec allusion surtout aux économies dans lesquelles le PIL par tête est inférieur à un dollar par jour.
La croissance n’implique pas toujours la notion de développement . Les deux notions sont en relation entre elles, mais afin qu’ il y ait le développement, il ne suffit pas qu’il y ait la croissance ; c’est nécessaire que celle-ci soit accompagnée d'une distribution répandue parmi la population. Pour que le développement s'étende, il faut donc que la croissance de l’économie soit accompagnée de modifications soit quantitatives que qualitative du système économique. Les modifications qualitatives concernent soit les conditions matérielles de vie, soit les aspects sociaux, civils et culturels qui caractérisent les sociétés.
Sur l’établissement du revenu au dessous duquel on puisse parler de pauvreté et sur lesquels des aspects sont à prendre en considération pour évaluer si un Pays se trouve dans une situation de développement ou de sousdéveloppent, on renvoit la question aux spécialistes.
LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE : Notion de développement économique
Parmi les buts que l’étude de la politique économique se pose, il ne rentre pas seulement la tâche d'atténuer les fluctuations cycliques, à travers des interventions de politique anti-cyclique, mais surtout celle de favoriser le développement économique. Le développement économique et social d'un pays ne peut se réaliser que dans une longue période, puisque il comporte l'accroissement de ses potentialités productives. Pour atteindre tel résultat, il est nécessaire d'adopter des mesures de politique économique de longue période.
La résolution des problématiques conjoncturelles et de celles qui sont liées au développement comporte des analyses dynamiques des taux macro-économiques. Ce qui change est l'horizon temporel qui doit être pris en considération :
- Les interventions de type conjoncturel embrassent de brefs arcs de temps (deux, trois ans), puisqu'on se propose d'utiliser pleinement les structures productives données (fixes)
- La politique de développement se réalise par contre dans le cours de temps décennaux ;qu’ on pense par exemple à l'industrialisation de l'Italie etc.
Il est évident qu'il existe d’ étroits rapports entre les objectifs de brève ou de longue période. Si en effet la production ne subit pas de brusques oscillations cycliques, elle pourra s'étendre d’ un rythme régulier et croissant dans le futur. Par contre, la permanence de longues phases dépressives peut engendrer de graves pertes dans l'activité économique et causer la destruction des capacités productives.
Les indicateurs du développement
Ce sont les paramètres utilisés pour mesurer au point de vue de la quantité et qualité ses manifestations. Ils sont de deux catégories :
- Economiques
- Extra- économiques
Indicateurs économiques du développement
Un paramètre qu’on emploie couramment dans la mesure du développement est le revenu national. Il doit être calculé évidemment en valeurs à des prix constants, puisque il faut l’épurer de ses variations purement monétaires, causées par l'inflation. Il prend le nom d’échantillon de développement, c’est le pourcentage de variation annuelle du produit brut à des prix constants. De toute façon la croissance du revenu global, en soi, ne serait pas un véritable index d’un meilleur bien-être économique, si on ne se tenait pas compte de la situation démographique existant au moment du relevé. Si par exemple, dans le cours de dix ans le revenu national brut subit une augmentation de 16% alors que la population du pays augmente de 20%, le revenu ,au profit moyennement disponible pour chaque habitant, serait inférieur. Le moyen le plus correct et croyable pour évaluer la croissance économique d'un pays est le revenu moyen individuel, par tête et non pas le revenu national global.
Limites de l'indicateur du revenu moyen par tête.
1. En effet il ne comprend pas les biens et les services qui ne sont pas traités dans le marché, puisque ceux-ci ne résultent pas dans les documents de la comptabilité nationale. Il ne comprend pas non plus les valeurs des services domestiques, les dommages causés par la pollution, le progressif épuisement des ressources naturelles.
2. les services rendus gratuitement par la publique administration n'étant pas évaluables au prix de marché, ils sont des comptés à une valeur paire à la somme des rétributions payées aux employés publics. Cette valorisation comptable peut pousser à des évaluations erronées et elle ne représente pas, de toute façon, un indicateur fidèle d'un diffus bien-être national.
3. En autres mots, ce n'est pas dit que l’ augmentation du revenu par tête, dans la longue période, indique une amélioration généralisée de la teneur de vie. En effet il s’agit d’ une valeur moyenne. Les déséquilibres dans la distribution personnelle et territoriale du revenu sont assez fréquents et ne sont pas indiqués par le revenu moyen.
Indicateurs extra - économiques du développement.
Il faut bien remarquer que le bien-être, entendu comme progrès social et civil, (et pas seulement économique) peut se manifester par beaucoup d'éléments qui ne se prêtent pas à un mesurage. Il s'agit d'INDEX QUALITATIFS de développement qui peuvent être:
· le taux de chômage,
· le temps libre moyennement disponible pour citoyen,
· le taux de pollution,
· la durée moyenne de la vie,
· le taux de mortalité enfantine,
· les pourcentages de scolarité et d'analphabétisme,
· le caractère des services sociaux ,
· autres...
Les facteurs qui concourent au développement
Les facteurs déterminants du développement sont :
- la force du travail
- le stock de capital
- le progrès technologique
la fonction du développement est semblable à la fonction de production dans la longue période et elle peut être ainsi indiquée:
Y = f (L, K,t)
la croissance du revenu dans la longue période dépend donc de l'augmentation de la force travail, (labour), de l'accumulation du capital (Kapital) et du progrès technologique, (c'est-à-dire les connaissances scientifiques appliquées aux techniques productives).
La croissance de la force du travail et l'accumulation du capital
la possibilité d'augmenter la forme du travail est liée à deux facteurs:
à l'accroissement de la population i active: il dépend du taux d'accroissement démographique,
à l’ accroissement de l'occupation: il dépend de l'accroissement de l'instruction professionnelle et de la qualification, ainsi que de la spécialisation technique.
Etant donné le progrès technologique continu, la demande de travail spécialisé tend à augmenter.
Lorsque on parle au contraire d'accumulation de capital , on fait allusion aux investissements (effectués dans un certain laps de temps dans un pays) qui ont augmenté la quantité des structures productives.
Ces investissements sont des emplois de richesse qui engendrent leurs effets sur la production dans le cours de plusieurs années . Or, étant donné la durée des structures productives, le montant du stock de capital national est bien plus élevé que le flux du revenu qu’il permet de créer dans un an.
Coefficient moyen de capital est appelé le rapport entre la valeur du stock de capital existant dans un pays et celui de la production annuelle
v = Stock de capital : (Production annuelle)
c'est-à-dire v = K : Y
Les plus importants facteurs qui influencent l'accumulation du capital sont :
· l'ÉPARGNE PRIVÉE VOLONTAIRE, formé des économies de familles et d'entreprises du pays et
· l' ÉPARGNE EXTERIEUR, formé par la partie de revenu produit dans les pays étrangers qui sont investis dans la nation , par exemple les remises des émigrants, les investissements des entreprises multinationales. Etc.
Les limites du développement
Quels sont les facteurs naturels qui limitent la croissance du développement économique ?
· L'épuisement des ressources naturelles: le problème de la pénurie de ressources naturelles est destiné dans le futur à devenir de plus en plus dramatique. Il suffit qu’on pense à la possibilité d'épuisement des ressources énergétiques et minières (du pétrole, du charbon, des métaux...) nécessaires à l'activité industrielle ou au progressif avancement des déserts à cause de la sécheresse. Le danger n’est lié pas seulement au fait que les ressources vont finir, mais à l’emploi aveugle qu’on en fait.
· l'accroissement démographique: il pose d’ultérieurs bornes à l’utilisation des ressources naturelles, en demandant à nous tous une utilisation plus responsable.
· la pollution: si on considère le bien - santé comme un droit de tous, c’ est nécessaire de préserver la ressource primaire pour notre existence, (la nature) pour assurer que même les futures générations puissent jouir de ce droit. Nous devons nous rappeler que la pollution de l'air, de l’eau etc. constitue un coût social élevé que le progrès technologique doit chercher à réduire au maximum, sans nécessairement compromettre la diffusion du bien-être dans les pays en voie de développement.
Tableau 1 : Prévisions sur l’ augmentation de la population mondiale en 2050, variations en pourcentage par rapport à 2004 (source : World Economic Outlook, 2004) :
Aires Géographiques Variations%
Est Europe............... - 26%
Sud Europe............... - 14%
Nord Europe............... +5%
Ouest Europe............... 0%
Nord Amérique............... +36%
Amérique centrale.............. +46%
Sud Amérique............... +39%
Nord Afrique............... +64%
Je centre Afrique.............. +158%
Sud Afrique................ +122%
Asie Occidentale........... +92%
Asie centre- Méridionale... +55%
Océania................ + 40%
LE SOUS - DEVELOPPEMENT: différence entre pays riches et pays pauvres, en relation au revenu moyen par tête.
On peut regrouper les états du monde dans trois macro- aires :
LES PAYS DÉVELOPPÉS: dont le revenu moyen par tête dépasse 5.000 dollars par an. Parmi ceux-ci il y a quelques pays exportateurs de pétrole (Arabe Saudite, Emirats Arabes...), les pays de l'Europe centre occidentale, les USA, le Canada et le Japon.
LES PAYS AU COURS DE DEVELOPPEMENT, dont le revenu par tête, varie entre 1.000 et 5.000 dollars par an. Parmi ceux-ci il y a quelques pays de l’ mérique latine, Brésil, Argentine, Mexique, Vénézuèle...), de l’Afrique septentrionale , Algérie..., d’ autres de l'extrême orient et de l'est européen.
LES PAYS SOUSDÉVELOPPES, dont le revenu moyen par tête est inférieur à 1.000 dollars l'an (et même de beaucoup !) Parmi ceux-ci, il y a de nombreux pays de l'Asie, de l'Afrique et de l'Amérique latine.
Les graves injustices qui séparent les pays sous-développés du monde industrialisé ne sont pas causés par l'insuffisance des ressources de la planète autant que par leur injuste distribution. Et par leur gaspillage.
Caractéristiques et causes du sous-développement
Le sous-développement est une CONDITION déterminée de concours de plusieus facteurs p. ex. manque de capitaux, analphabétisme qui a comme MANIFESTATION la plus évidente un niveau de revenu moyen à peine suffisant (ou PAS suffisant) à la satisfaction des besoins de PURE SUBSISTANCE.
Les caractéristiques et les causes les plus déterminant le sous-développement sont:
1. Le bas niveau du revenu moyen
2. Les inégalités dans la distribution de la richesse (grandes différences entre riches et pauvres)
3. L'insuffisante productivité agricole dans les pays pauvres c’est la première des activités, à cause de l’utilisation de techniques arriérées.
4. L’insuffisante productivité du travail dans les autres secteurs, différents de l’agriculture.
5. L’insuffisantente formation de l'épargne. Donné un bas niveau de revenu moyen , il est dépensé entièrement pour satisfaire les besoins primaires et il n'est pas épargné pour des consommations du futur ou d’ investissement.
6. La dépendance technologique envers les pays plus développés.
Otre causes du sous-développement
Causes naturelles:
Quelques écrivains attribuent la principale responsabilité de la pauvreté africaine aux défavorables conditions naturelles telles que le manque de ressources energétiques, les conditions climatiques difficiles, l’ insuffisante productivité du sol, la diffusion de graves maladies, les conditions géographiques qui ne sont pas favorable et ainsi de suite.
En appui à cette thèse on met en évidence les difficultés de culture dans les aires désertiques et peu fertiles de l’ Afrique, la plaie de quelques graves maladies, à savoir la malaria et l’AIDS qui ont frappé des millions de personnes, les difficultés, pour beaucoup d’états de l’ Afrique continentale, d'accès à la mer, et donc de participer activement aux échanges internationales. Tout cela, pourtant, ne vaut pas pour la plupart des Pays arriérés, qui résultent riches en minéraux et en sources d'énergie et placés en aires qui ne sont pas pénalisées sous le profil climatique ou géographique. Plusieurs pays africains, par exemple, possèdent de considérables gisements de pétrole, d’or ou de diamants, mais malgré ca, ils n’ont pas réussi à dépasser leur condition de sous-développement.
L’ eccès de population :
Une seconde cause de sous-développement souvent mise en relief par les spécialistes est celle de la pression démographique. Un Pays ne réussit pas à s'affranchir de sa position de retard, s'affirme, parce que sa population est de facon permanente en excès par rapport aux ressources disponibles.
Si, en effet, le rythme de croissance de la population est plus rapide que celui des ressources matérielles à disposition, la conséquence sera la misère et le retard économique. De là la sollicitation que les Pays développés adressent aux Pays sous-développés à revoir leurs politiques démographiques, en adoptant de sévères mesures destinés au contrôle des naissances. À cette thèse une autre se contrepose, opposé, qui retient que l’eccès de la population ne soit pas une cause, mais plutot un effet du sous-développement. Serait - il possible de réduire le nombre des naissances seulement après que le Pays ait dépassé sa condition de retard. Les Pays actuellement développés, en effet, ont un taux d'accroissement démographique très contenu, mais aux temps passés il était semblable ou même supérieur à celui qui existe aujourd'hui dans les Pays sous-développés.
Le colonialisme:
Une cause qui a pu expliquer la persistance du sous-développement dans beaucoup d'aires du Sud du monde est le colonialisme, c'est-à-dire la domination d'étendues aires de l’ Afrique, de l’Asie et de l’ Amérique Latine de la part de peu de puissances occidentales.
C’est de l’avis commun que le colonialisme ait causé des dommages incalculables, en légitimant d'abord l'exploitation de la part de peu de nations avec grave préjudice des populations d'une grande partie de la planète, et en laissant successivement de lourds héritages de détérioration socio- économique et d’ ambiant aux Pays qui se sont enfin libérés de la domination coloniale. Les ressources naturelles de ces pays colonisés ont été objet de spoliation, qui a enrichi le Nord du monde et a empêché aluSud de se développer autonomement.
L'exploitation coloniale a emporté du territoire soumis tout ce qu’il était possible et le plu rapidement possible, sans se préoccuper de sauvegarder les fertilités du sols trop intensement cultivés, ou d'éviter d'épuiser les ressources du sousol ou de créer du bien-être pour les populations soumises.
Le néocolonialisme:
Lorsque les colonies ont obtenu leur indépendence, ils ont maintenu de forts rapports commerciaux et politiques avec les anciennes mères- patries. Ces dernières ont offert des aides, de l'assistance technique et du soutien financier, en instaurant de stables rapports commerciaux. De telles formes de collaboration ont permis des prosécutions de l'exploitation, en formes moins accentuées, quand meme, par rapport aux époques coloniales.
En particulier, on a assisté à une progressive aggravation de la raison d'échange des Pays arriérés, en faveur de ceux économiquement plus développésss. Si, par exemple, pour acquérir un tracteur il fallait 50 sacs de café, l’année suivante il fallait en offrir 60 sacs et l’année après 70 et ainsi de suite.
En outre, la plupart des Pays sous-développés a une structure productive orientée en nette prédominance sur la monoculture. Cela signifie que l’ entière économie se base sur la production d'un seul produit, par exemple le caféou bien le cacaotier, ou bien sur une seuleunica activité industrielle, comme celle du cuivre, de de l’extration de pierres précieuses, et caetera.
Ce détail a produit que le Pays ait été obligé d’ accepter les conditions imposées par les Pays riches avec lesquels ila commercé. En outre le Pays se trouve exposé au risque de rencontrer une grave crise économique et dans ce cas la production ce de bien déterminé devait écrouler. Par exemple à cause d'une mauvaise récolte.
La pauvreté
La Banque Mondiale a défini un paramètre international de pauvreté pour rendre comparables les données relatives à des Pays différents. Le seuil de pauvreté a été fixé dans la mesure d'un dollar pour personne en PPA (des prix à Parité de Pouvoir d’ Achat). Les prix sont calculés en employant comme paramètre de base de référence les USA de 1995.
Le PIL par tête, cependant, même si calculé en relevant le pouvoir d'achat de la monnaie, est un index partiellement efficace pour déterminer le bien-être dont jouit un Pays.
Tout d’abord parce que le PIL par tête ne tient pas compte des inégalités dans la distribution de la richesse, inégalités très évidentes dans certains pays, puisqu'il ne prend pas en considération l'économie submergée, difficilement calculable en termes de PIL.
C’est pour cette raison que la plupart des spécialistes complète le PIL par tête avec d’ autres indicateurs de sous-développement, qui peuvent indiquer le niveau de bien-être présent dans un État déterminé .
.Qu’on considère toutefois qu’il n’existe pas d’ indications officielles sur quel index évaluer pour obtenir des comparaisons "objectives" parmi les différents États. C’est pourquoi les recherches qui mettent en comparaison le niveau du développement entre de différents États peuvent varier entre elles, suivant les différents index pris en considération.
LES FORTS INTÉRÊTS SUR LA DETTE VERS L’ETRANGER
Parmi les limites du développement, rappelons nous l’ endettement vers les pays prêteurs d'argent, qui sont tenus à l'annuler graduellement. Toutefois les pays débiteurs doivent payer les intérêts mûris sur les dettes vers l’étranger.
Des 40 pays avec le pire rapport dette- étrangère/Pil, 27 sont de l'Afrique subsahenne.
Mozambique 443%
Nigeria 140%
Congo 366%
Mali 131%
Guinée- Bissau 354%
Caméroun 124%
Somalie 284%
Gabon 122%
Angola 275%
Togo 121%
Sudan 262%
Gambia 118%
Congo (R.D.) 255%
Burundi 110%
Côte d'Ivoire 252%
Centre Afrique 103%
Mauritanie 243%
Éthiopie 100%
Tanzanie 207%
Kenya 98%
Zambia 191%
Ghana 95%
Malawi 166%
Guinée 91%
Sierra Lion 160%
Niger 91%
Madagascar 142%
Rwanda 89%
Source : Banque Mondiale
LES CERCLES VICIEUX du SOUSDÉVELOPPEMENT
On a souvent affirmé qu'un Pays économiquement arriéré ne réussit pas à se développer parce qu'il reste victime de "cercles vicieux", c'est-à-dire d'un ensemble de conditions négatives qui, en interagissant entre elles et en se perpétuant, en empêchent la croissance.
Le premier cercle vicieux est représenté par le fait que, si un Pays a un bas revenu, il aura un bas taux d’épargne, donc de la basse capacité d'investissement et de la modeste production. Il en suit qu'un Pays à bas revenu, à cause de celui-ci, a peu de possibilités de l'augmenter dans le futur. Le deuxième cercle vicieux appelle en cause le modeste niveau technologique dû aux insuffisants capitaux destinés à la recherche scientifique. Les conséquences sont analogues à celles du cycle précédent; on aura un revenu insuffisant au décollage économique.
Récemment on a étudié d’autres cercles vicieux qui se produisent dans les Pays économiquement plus faibles.
On débite encore la responsabilité du sous-développement à un autre cercle vicieux: la condition initiale d'endettement, à laquelle on a forcé les Pays arriérés, et successivement les politiques imposées par le FMI (Fond Monétaire International) qui ont créé une situation de dépendance pour ce qui concerne l'exportation, en rendant impossible une stratégie de développement soutenue de façon autonome, modelé sur la possibilité de chaque Pays et réalisé par ses seules énergies.
Un autre cercle vicieux est produit par l'endettement ; on pose l'accent sur le bas niveau des taux de rémunération des capitaux qui se créent, à la suite de l'augmentation de la liquidité.
Cela a un double effet : il décourage l'épargne (et de conséquence l'investissement) et favorise la fuite des capitaux nationaux à l'étranger. Selon plusieurs théoriciens ce dernier problème a représenté, et représente toujours, une des principales causes d'appauvrissement des Pays endettés : alors qu'ils doivent subir de lourds frais, à la suite des dettes contractées, les capitaux des grandes familles du Pays sont investis en large partie à l'étranger, en déterminant un ultérieur paradoxe.