La Francophonie di Alessandra Romagnoli e Deborah Francesca Seren Gai

La situation du Québec

Le Canada a eu une histoire complètement différente par rapport à l’Afrique. (http://pages.infinit.net/histoire/quebec-h.html)

Le français qu’on parle au Canada ressent de l’histoire de l’héritage historique de ce territoire; on parle de « ancien français » à partir du 17 siècle  quand pour parler du Canada on utilise l’expression « Nouvelle France »

En ce qui concerne les témoignages littéraires, de la découverte (1534) à 1763, on n’a pas de littérature mais seulement des écrits qui relatent la découverte et la fondation de la Nation faite par les explorateurs et par les religieux . On retrouve aussi une tradition orale, celle des colonisateurs.

Tout ça donne une idée précise de l’identité du Québec parce que c’est à travers ces histoires qu’on apprend que l’identité québécoise est en train de se fonder.

Quand les français sont arrivés au Québec ils y ont apporté leur façon de vivre, ils ont dû s’adapter au climat très rigide, aux grands espaces où à cause du climat on ne peut pas cultiver tout ce qu’on veut ; donc les français deviennent des canadiens qui ont comme héritage les traditions de la France.

1763: conquête anglaise: quand les anglaises occupent et s’installent au Québec les canadiens se sentent trahis par la France.

1769-1900: après la conquête anglaise les canadiens sont menacés de disparition ; en effet les anglais veulent partager les français, ils obligent les familles à aller dans le haut Canada (où il faut conduire une vie dure à cause du climat et du territoire). Pour cette raison on fait preuve de force de la fierté d’être canadien et comme ils ont encore une sorte de fascination pour la France ils vont l’exalter face à l’Angleterre et ils s’attachent à leurs racines françaises.

1837: c’est autour de cette date qui va fleurir la littérature canadienne (http://www.cegep-baie-comeau.qc.ca/francais/QUEBEC/index.htm) et se développe le roman historique avec lequel on cherche d’élever au rang de l’épopée  les gestes des canadiens, les thèmes principaux sont l’attachement à la terre, l’exaltation de la religion catholique.

Au début de 1860 on crée l’école patriotique du Québec  qui se consacre à célébrer patrie, religion et langue et qui affirme que les trois ne peuvent pas aller les uns sans les autres.

En 1895 on assiste à la fondation de L’école littéraire de Montréal qui à côté de patrie, religion et langue affirme le terroir, c’est-à-dire: la vie liée vraiment à la terre.

En 1846 il y a la parution du premier roman « La terre paternelle » de Patrice Lacombe. Pendant le XIX siècle la société rurale est repliée sur elle-même et donc elle exalte ce qu’elle connaît.

1840-1930 la population augmente rapidement, les structures sont insuffisantes et il ne reste que l’agriculture pour accueillir les jeunes. C’est pour cette raison qu’on voit naître la figure du défricheur: celui qui coupe les bois pour créer des espaces.

A cause de cette situation il y a beaucoup de familles qui ne peuvent pas survivre et elle vont émigrent aux Etats-Unis. Le clergé  comprend qu’il faut arrêter cette hémorragie et donc on le voit  collaborer avec les auteurs du Terroir  à la diffusion de l’idée qu’il faut rester  au Québec et que la paysanne est la meilleure; ils affirment que la  vie est difficile pour le paysan mais qu’ il est livre. Ils introduisent aussi des légendes et des histoires sur l’exile  et le monde de l’industrialisation et ils cherchent de convaincre le francophone que l’avenir de la race dépend de la réponse que les canadiens donnent à ces racines historiques.

A ce point les canadiens se réfugient dans la campagne  et ils développent une façon de vivre  naturelle basée sur le mite de leur histoire et de leur passé. Dans cette réalité personne n’a de culture, le seul qui sait lire est le curé du village: toute littérature est bannie parce qu’elle est source de péché; il y a seulement quelque journal qui arrive de France et des calendriers.

Ce rôle très important de la religion restera jusqu’aux années ’60 du XX siècle quand les canadiens commencent la Révolution tranquille. Pendant cette période les individus  prennent conscience de leurs possibilités et se développe un certain nationalisme.

Les années ’60 bouleversent la société et l’individu commence a réfléchir. Désormais ce peuple est perméable aux modes des Etats-Unis et un certain esprit de renouveau s’affirme ; ils ont envie d’explorer les possibilités intellectuelles et sociaux de vivre ailleurs, de jouir de toutes les choses qu’une morale rigide avait confinées et profiter de tous les aspects de la vie.

Il s’agit d’une révolution culturelle, pour ça elle est tranquille.

Pendant les années ’60-’70 une nouvelle littérature, dont le thème principal  est l’identité  s’impose sur la scène ; elle  oppose l’anglais au français et ce dernier-ci à lui-même proposant une réflexion profonde.

1963: une revue « Parti pris » se demande quelle langue faut-il utiliser pour atteindre  le peuple et elle arrive à affirmer qu’on peut utiliser le Joual (déformation du mot « cheval ») qui est la langue parlée sur le Terroir, une langue populaire pauvre et ancienne, un argot qui mélange des mots anglais et français. Naturellement cette langue hors du Québec n’est pas comprise.

1980-2000: c’est l’époque du post-modernisme où l’idée d’identité lasse une partie de sa place à d’autres situation, problèmes et manifestations intérieures.

Voir

www.ville.quebec.qc.ca/fr/exploration/histoire.shtml (deux sites complèts sur l’histoire du Québec)

http://www.cegep-baie-comeau.qc.ca/francais/QUEBEC/index.htm (site sur la littérature québequoise)

http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/francophonie/histfrnqc.htm (renseignements sur la situation de la langue française au Québec)

   6/8   

Approfondimenti/commenti:

    Nessuna voce inserita

Inserisci approfondimento/commento

Indice percorso Edita
Edurete.org Roberto Trinchero